Antoine Cornet - Rédacteur
Rédacteur
IUT génie thermique et énergie
Pilote de drone et photographe amateur
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Dossiers thématiques


La tour solaire à effet de cheminée est un projet d'envergure qui n'a pas d'applications commerciales ou industrielle. Un prototype construit en 1982 à Manzanares, en Espagne, a fonctionné pendant 7 ans.


Le capteur géothermique horizontal, ou pompe à chaleur géothermique horizontale, est une technologie qui est souvent confondue avec le puit canadien. Elle nécessite une surface de récupération 2 fois plus grande que la surface à chauffer

Les sondes géothermiques sont des échangeurs thermiques verticaux constitués de deux tubes en U permettant de réchauffer un logement grâce à la chaleur contenue sous la terre à environ une centaine de mètres de profondeur.

Les accumulateurs lithium-ion sont aujourd’hui très courant et assurent le fonctionnement de la quasi-totalité des appareils électroniques embarqués et des véhicules électriques.

La pile à combustible hydrogène permet de générer de l'électricité à partir d'hydrogène en utilisant le processus inverse d'une électrolyse.

L'hydrogène peut être stocké sous différentes formes : gazeuse, liquide ou solide. Il existe des problématiques importantes à surmonter pour généraliser son utilisation.

La production d'hydrogène requiert une importante quantité d’énergie qui peut être d'origine fossile, nucléaire ou renouvelable. Dans ce dernier cas, on parle alors d'hydrogène vert.

EGS est l’abréviation anglaise de Enhanced Geothermal System. Cette technique est couramment utilisée sous l’appellation française principe des systèmes géothermiques stimulés ou encore géothermie profonde des réservoirs fracturés.

En zone volcanique, à des profondeurs relativement faibles pour la géothermie (souvent comprises entre 1000m et 3000m), règnent des températures très élevées en comparaison avec le captage en zone aquifère.

Un barrage de haute chute est principalement utilisé en haute montagne, dans les Alpes et les Pyrénées par exemple. Il profite de la haute altitude pour simuler une cascade très puissante, d’où le nom de haute chute.

Les barrages de moyenne chute, aussi appelés installations hydroélectriques d’éclusées, révèlent beaucoup de similarités avec les barrages de haute chute. Ce qui les différencie est la hauteur de chute dont ils servent pour produire de l’électricité.

Un barrage au fil de l’eau, aussi appelé de basse chute, est construit sur un cours d’eau (fleuve ou rivière). Il permet de produire de l’électricité grâce au débit très important de la source.

Les micro-centrales hydrauliques, aussi appelées mini-centrales ou pico-centrales, permettent de produire de l'énergie à petite échelle grâce à la force de l'eau.

Les hydroliennes sont réputées pour leur efficacité, leur fiabilité et leur production d’énergie électrique propre. Principalement utilisées en mer, elles pourraient à l’avenir être implantées dans les fleuves et rivières.

Immergé ou à la surface de l'océan, le mouvement des flotteurs entraîne le va-et-vient de pompes hydrauliques.

Les hydroliennes exploitent l’énergie des courants marins, une ressource énergétique intéressante car la densité de l’eau est importante, 1 000 fois supérieure à celle de l’air.

Une usine marémotrice exploite les variations du niveau de la mer pour produire de l’électricité. Un barrage est établi en travers du site (baie ou estuaire), un bassin est donc formé. l’usine marémotrice fonctionne ensuite sur le principe des vases communicants.

L'hydroptère désigne communément un type de bateau dont la coque s’élève hors de l’eau. C'est aussi une technologie de centrale électrique sous-marine oscillant grâce au courant afin de produire de l'électricité.
Présentations de projets

Le barrage des Trois Gorges compte parmi les plus grands édifices jamais construits par l'Homme. Il est également la plus grande centrale électrique au monde, devant même les centrales nucléaires.

Situé dans la mer du Nord, le projet Hornsea regroupe 3 fermes d'éoliennes offshore, dimensionnées pour alimenter près de 5 millions d’habitants en électricité.

En 2002, le gouvernement Coréen propose de construire une usine marémotrice pour permettre au lac de Sihwa de se décontaminer. Elle est devenue par la suite l'usine marémotrice la plus puissante au monde.

Gros consommateur d'énergie, la papeterie industrielle de Condat, dans le Cantal, s'est équipée d'une centrale solaire thermique lui permettant de réduire sa consommation de 4 000 MWh de gaz par an.

La société suédoise Minesto développe une innovation originale, sous la forme d'un planneur, pour créer de l'électricité grâce aux courants marins.

Construite en France pour symboliser l'indépendance énergétique, l'usine marémotrice de la Rance à été pendant plus de 50 ans leader dans ce domaine.

Les communes de Paimpol et de l'ïle de Bréhat mettent à disposition un site accueillant plusieurs innovations d'énergies renouvelables marines. Ce site permet d'étudier dans un cas concret la faisabilité de certains projets.

L'Irlande s'annonce comme le premier pays à exploiter les courants marins grâce à une hydrolienne située dans la baie de Stangford Lough.

Grâce aux mouvements des vagues, cette immense bouée pompe l'eau de la mer pour produire de l'électricité.

Le Pelamis est une structure flottante semblable épousant le profil des vagues pour générer de l'électricité.

Implanté près de Manzanares en Espagne et mise en service en 1982, ce prototype de tour solaire à effet de cheminée de 200m a permis à une équipe de chercheurs d’étudier son efficacité pendant 7 ans, avant que celle-ci ne s’effondre à cause d’un problème de corrosion.

Grâce aux résultats apportés par le projet pilote de Manzanares, un projet de tour solaire à effet de cheminée gigantesque a été étudié, destinée à la production électrique de masse. Cependant, à cause des prix très compétitifs des autres technologies solaires, le financement et la construction de ces projets semble de moins en moins probable.